Depuis l’Antiquité jusqu’à ce jour, la médecine traditionnelle continue à attirer de nombreuses personnes. Bien que la médecine moderne (médecine conventionnelle) connaisse également un essor considérable avec la création de différents appareils thérapeutiques, celle issue des traditions anciennes continue à garder une place privilégiée. Mais la médecine traditionnelle est-elle la seule vraie médecine ?

La médecine conventionnelle et ses limites

La médecine telle qu’on la connait aujourd’hui n’est pas infaillible. En effet, nombre de patients se plaignent des effets secondaires engendrés par les traitements chimiques. Certains effets sont tellement importants au point d’impacter sur la santé. Ainsi, en se faisant guérir d’une maladie, certains patients contractent de nouveaux soucis de santé à cause des effets malencontreux des médicaments chimiques.

Par ailleurs, certains traitements comme celui du diabète et du cancer sont particulièrement onéreux alors que les chances de guérir sont minimes. Nombre de patients dépensent de sommes colossales sans constater une amélioration quant à leur état de santé.

Pour toutes ces raisons, de plus en plus de personnes choisissent de se tourner vers la médecine traditionnelle en cas de souci de santé.

Médecine traditionnelle : ses spécificités

La médecine traditionnelle renferme une large variété de méthodes de traitement étant donné qu’elle varie d’un pays à un autre. En effet, des différences peuvent s’observer entre différentes disciplines notamment la médecine traditionnelle chinoise, la médecine traditionnelle africaine, la médecine traditionnelle malgache ou encore la médecine traditionnelle indienne. En général, la médecine non-conventionnelle se fonde sur l’exploitation des plantes, des métaux, des points vitaux ou encore des techniques de massage. Selon les techniques utilisées, elle peut être répartie sur différentes catégories.

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Les plantes sont utilisées dans la médecine traditionnelle

La médecine traditionnelle et ses déclinaisons

L’efficacité de la médecine traditionnelle découle entre autres de l’existence de différentes branches ayant chacune leur spécificité. Parmi lesquelles se trouve la phytothérapie, une discipline exploitant les extraits de plantes ainsi que leurs principes actifs naturels. Outre la pratique traditionnelle de la phytothérapie, il existe une autre forme de pratique qui repose sur la recherche menée sur les extraits actifs de plantes. Cette pratique entre dans le cadre de la fabrication de médicaments pharmaceutiques.

En dehors de la phytothérapie, l’acupuncture constitue aussi une autre forme de la médecine traditionnelle qui vient tout droit de la Chine. Cette médecine consiste à stimuler les points d’acupuncture avec des aiguilles. Aujourd’hui d’autres moyens de stimulation sont employés notamment les moyens lumineux, thermiques, électriques ou encore magnétiques.

L’ayurveda est aussi une autre forme de médecine traditionnelle indienne. Elle continue jusqu’à présent à être très exploitée en Asie du Sud. Cette médicine se démarque notamment pas l’utilisation de métaux lourds dans les traitements.

Une médecine complémentaire à la médecine moderne

La médecine traditionnelle comme la médecine moderne présente des atouts mais également des limites. Ainsi, dire que la médecine traditionnelle est la seule vraie médecine est exagérée car il existe des maladies qui requièrent des traitements issus de la médecine conventionnelle. Il faut noter que pour être efficace, ces deux disciplines doivent se compléter. L’exemple qui illustre le mieux cette complémentarité se trouve dans les stratégies mises en œuvre pour lutter contre le paludisme. En effet, suite aux nombreux échecs de la médecine moderne dans cette lutte,  l’intervention de la médecine traditionnelle chinoise avec l’artémisinine a permis d’avoir de biens meilleurs résultats.