Le « cannabidiol » ou CBD est l’une des 100 molécules contenues dans le chanvre. Il s’agit du deuxième cannabinoïde le plus étudié dans le cannabis, juste derrière le THC (Tétrahydrocannabinol). Cependant, le cannabis étant lui-même une drogue, il est normal de se demander si le CBD ne présente pas des risques d’addiction.

Les produits au CBD présentent-ils des risques d’addiction ?

Le cannabis est une substance hautement dosée en THC. Il contient en effet environ 15 % de Tétrahydrocannabinol, un taux qui n’a d’ailleurs pas cessé d’évoluer depuis 1990. Le cannabis dit thérapeutique quant à lui ne comporte qu’un faible taux de THC. En d’autres termes, c’est le THC qui est responsable du comportement addictif du chanvre puisqu’il agit directement sur le cerveau. Le CBD quant à lui n’est pas psychotrope en raison de sa faible teneur en THC. Les produits à base de CBD proposés par nativus.fr contiennent par exemple moins de 0,2 % de THC, ce qui n’est pas suffisant pour qu’il y ait un risque d’addiction.

Par ailleurs, en 2017, des experts en pharmacodépendance de l’OMS ont débattu sur le sujet. Après cette réunion, l’OMS a émis un avis officiel selon lequel « le CBD ne semble pas présenter de danger ». De ce fait, il ne semble pas nécessaire de le classer en tant que substance réglementée. Cependant, depuis le 19 novembre 2020, il existe un cadre réglementaire pour le cannabidiol.

Le cadre légal du cannabidiol

Les lois françaises sur le CBD prêtent ne sont pas très précises. En effet, selon la réglementation, toutes les transactions en rapport avec le cannabis sont formellement interdites.

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Toutefois, la réglementation n’est pas la même pour le cannabis et le cannabidiol. En effet, l’arrêté du 22 août 1990 limite aux fibres du chanvre :

  • La culture,
  • l’importation,
  • l’utilisation industrielle et commerciale.

De ce fait l’importation et la commercialisation d’e-liquide pour cigarette électronique contenant de l’huile de cannabidiol (CBD) produite à partir de plantes entières de chanvre sont également interdites.

Cependant, le 19 novembre 2020, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a tranché sur la conformité de cet arrêté au droit européen. Selon la CJUE, en vertu des conventions internationales en vigueur et en l’état actuel des connaissances scientifiques, « l’huile de CBD ne constitue pas un produit stupéfiant ».

Par ailleurs, l’usage du CBD est autorisé dans le cadre de la fabrication de certains produits commerciaux et industriels. Le cannabidiol peut donc être utilisé dans des secteurs comme l’industrie textile, la papeterie, la jardinerie, l’alimentation humaine et le cosmétique.

Le risque de dépendance est-il vraiment nul ?

Le CBD n’est pas psychotrope. Il n’agit donc pas directement sur le système nerveux. Il ne semble pas également y avoir d’interaction entre le cannabidiol et les récepteurs à cannabinoïdes répartis dans l’organisme humain.

Le CBH ne provoque donc pas de sentiment d’euphorie comme cela arrive souvent avec le THC. Par ailleurs, comme cette substance ne provoque pas d’effet high ni de sentiment de planer, les risques de développer une addiction sont très limités. La santé n’est donc pas en danger.

De plus, selon certaines études, le fonctionnement physique du cannabidiol est très différent de celui d’autres substances addictives comme le THC. En effet, même en cas de forte consommation de CBD, les récepteurs à cannabinoïdes seront rapidement saturés.

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Source :

https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000351447/2020-11-04/