Les dents de sagesse sont les dernières dents permanentes ou définitives qui se développent chez l’être humain. Leur formation se termine, en général, à la fin de l’adolescence, une période après laquelle le sujet est sensé acquérir l’âge de la sagesse, c’est pourquoi, elles sont communément nommées dents de sagesse. Au nombre de quatre (deux en haut et deux en bas), elles sont également appelées les troisièmes molaires par les dentistes. Quand elles poussent, elles sont situées tout au fond des arcades dentaires, derrière les deuxièmes molaires. Lorsqu’elles apparaissent de manière désordonnée, sont mal positionnées ou évoluent de manière problématique, une extraction s’avère nécessaire.
Quand les dents de sagesse apparaissent de manière désordonnée
Pour préserver la totalité des dents, il est important de les conserver et d’éviter l’extraction des dents de sagesse. Mais, dans certaines situations, elles sont retirées par un dentiste, avec une anesthésie locale ou rarement sous anesthésie générale, lorsqu’elles causent des problèmes.
C’est le cas, lorsque par manque de place dans la bouche, la dent de sagesse ne s’est pas développée convenablement. Les dents de sagesse apparaissent, alors, dans la mauvaise direction, induisent un déplacement dentaire en repoussant les dents voisines jusqu’à les désaligner ou provoquent un chevauchement dentaire des incisives inférieures.
Cette poussée anarchique qui perturbe le bon alignement des dents, nécessite une intervention en vue d’extraire la dent de sagesse. Cette extraction est également justifiée quand les troisièmes molaires se présentent avec une ou plusieurs racines tordues qui leur confèrent une morphologie anormale.
Quand les dents de sagesse sont mal positionnées
Parfois, l’arcade dentaire est trop étroite pour contenir 32 dents, les dents de sagesse seront alors incluses complètement ou partiellement incluses, c’est-à-dire enchâssées à l’intérieur de l’os de la mâchoire.
Ainsi, la dent de sagesse peut être incluse, c’est-à-dire, elle est enfouie dans la mâchoire et ne peut pas sortir. Elle est dite semi-incluse quand elle parvenir à percer la muqueuse, mais ne parvient à sortir complètement ; une partie est visible en bouche et l’autre partie est sous la gencive. Elle offre, alors, une porte d’entrée aux bactéries.
Cette éruption anormale, en mauvaise position, va déclencher des douleurs, une inflammation, des infections des dents de sagesse. Elle peut, également, générer des problèmes comme une gingivite, des maux de tête ou un gonflement de la mâchoire avec un risque de carie dentaire. Il faut, alors, les extraire, eu égard aux symptômes qu’elles génèrent.
Quand les dents de sagesse évoluent de manière problématique
L’extraction préventive systématique ne doit pas être envisagée. Mais, dans bien des cas, elle peut être recommandée, surtout lorsqu’il n’y a pas de place au niveau de l’arcade dentaire pour qu’une dent de sagesse se développe. Cette intervention est envisageable avant la formation complète des racines de la dent de sagesse lorsqu’il n’y a pas assez d’espace pour faciliter une éruption normale de quatre nouvelles dents définitives.
Quand les dents ne semblent pas apparaître pas comme il le faudrait, elles sont extraites avant leur éruption pour qu’elles ne poussent pas les dents vers l’avant et pouvant, ainsi, provoquer un encombrement. Aussi, elle est extraite lorsque l’évolution de celle-ci est problématique ou en raison d’accidents d’évolution, en vue d’éviter tout problème aux dents adjacentes ou lié à cette éruption.
Cette extraction qui intervient dans un but et une utilité de prévention, permet d’éviter certains problèmes tels que la carie ou une pathologie parodontale au niveau de la dent voisine.
Tiana est une passionnée de yoga et de méditation depuis de nombreuses années. Elle a commencé à pratiquer le yoga pendant ses études universitaires, ce qui l’a aidée à gérer son stress et à se connecter à son corps.