Le bégaiement est un trouble de l’élocution dans lequel les sons, les syllabes ou les mots sont répétés ou prolongés, perturbant le flux normal de la parole. Ces perturbations de la parole peuvent s’accompagner de comportements anxiogènes, tels que le clignement yeux ou le tremblement des lèvres. Le bégaiement rend difficile la communication avec d’autres personnes, ce qui affecte très souvent la qualité de vie du bègue. Nous allons dans les lignes qui suivent aborder les méthodes pour soigner ou diminuer son bégaiement.
Les causes du mal
Traiter le bégaiement implique une profonde connaissance des mécanismes endogènes. Pour parler de manière fluide, le cerveau doit développer de nombreuses connexions nerveuses. Ces branchements doivent de plus interagir avec rapidité et d’une façon très précise. Le balbutiement émerge généralement dans l’enfance lorsque ces connexions ne sont pas entièrement établies.
Une clé pour traiter le bégaiement chronique est de comprendre qu’il fait partie d’un syndrome et que son mécanisme d’apparition est intimement lié aux émotions et aux attitudes. Cela ne veut pas nécessairement dire que le bégaiement est causé par des émotions et des attitudes inappropriées, mais que si vous voulez le surmonter, vos émotions et vos attitudes doivent également changer.
Diminuer l’anxiété et le stress
Pour diminuer le bégaiement, il est nécessaire de réévaluer vos émotions et vos attitudes, car le trouble social de l’anxiété joue un rôle prépondérant dans ce syndrome. Le plus important est de savoir que ce trouble peut être traitée avec succès grâce à une thérapie cognitivo-comportementale.
Ce traitement non médicamenteux supprime la peur irrationnelle du bégaiement et aide le locuteur à se concentrer sur le développement de nouvelles habitudes d’expression. Pour ceux qui craignent le bégaiement, la réduction de l’anxiété en public est une étape cruciale. Cette thérapie inclut la méditation et l’hypnose, le ralliement d’un groupe de soutien et la dédramatisation du bégaiement.
Thérapie de fluidification de l’élocution
Cette thérapie forme les personnes qui bégaient à parler de manière plus fluide en contrôlant leur respiration, leur phonation et leur articulation (lèvres, mâchoire et langue). Elle est basée sur des techniques de conditionnement opérant. Les bègues sont formées à réduire leur rythme de locution en étirant les voyelles et les consonnes, et en utilisant d’autres techniques comme le maintien d’un flux d’air continu et l’adoucissement de la voix.
Le résultat est une élocution lente, monotone, mais très fluide. Après que le bègue ait maîtrisé ces compétences, le rythme et l’intonation sont graduellement augmentés. Les approches de façonnage de l’élocution sont très souvent enseignées dans les programmes intensifs de thérapie de groupe, qui peuvent durer de deux à trois semaines. De façon générale, vous devrez diminuer votre débit, articuler les mots et prendre le temps de respirer entre les phrases.
L’aide des proches
L’apport des membres du cercle familial et des proches est primordial pour juguler ce trouble. Ceux-ci doivent fournir un environnement familial détendu, qui permette au patient de s’exprimer à de nombreuses occasions. Cela inclut de donner du temps à la personne pour parler, surtout lorsqu’elle a beaucoup à dire. Il faut aussi s’abstenir de réagir négativement lorsqu’elle bégaie.
Il faut lui parler lentement et de façon décontractée afin de réduire la pression qui pèse sur elle. Écouter attentivement et attendre qu’elle finisse de parler avant de réagir est aussi très important. N’essayez pas de compléter ses phrases et apprenez-lui qu’une personne peut communiquer avec succès, même lorsqu’elle bégaie.
En apprenant à maîtriser son anxiété et en dédramatisant son bégaiement, il possible d’améliorer considérablement son élocution. Vous pouvez aussi faire appel à psychologue qui vous soumettra à une thérapie cognitive. L’aide de vos proches vous aidera à définitivement bouter ce mal très traumatisant hors de votre vie.
Tiana est une passionnée de yoga et de méditation depuis de nombreuses années. Elle a commencé à pratiquer le yoga pendant ses études universitaires, ce qui l’a aidée à gérer son stress et à se connecter à son corps.