Avec le combat des femmes pour leurs droits, et avec les progrès de la médecine, la pilule a pu voir le jour. Et, elle a réussi à s’imposer comme la méthode la plus répandue de contraception. C’est aussi la méthode la plus fiable. Parmi elles, la pilule contraceptive combinée, ou pilule œstro-progestative, est la plus prescrite. Seul bémol, son association avec un préservatif est une nécessité pour éviter tout risque de contamination par une MST lors d’un rapport sexuel, qu’importe votre libido.

D’où vient la pilule œstro-progestative ?

Aujourd’hui, on retrouve sur le marché des minipilules. Elles sont l’aboutissement de décennies de recherches et d’améliorations successives. En effet, l’apparition de la première « pilule » œstro-progestative date de 1955 !

Ces améliorations et ces évolutions ont principalement touché les molécules utilisées et les dosages. Mais également les diverses associations entre le type d’œstrogène et le progestatif, combiné ou séquentiel. Actuellement, toutes les pilules sur le marché utilisent l’ethinyl-estradiol (EE) comme œstrogène. La dose par comprimé varie entre 15 µg et 50 µg.

Le progestatif quant à lui peut appartenir à l’une des trois générations de progestatifs de synthèse actuellement disponibles… Le but est d’obtenir une activité androgénique la plus faible possible. Et ce, tout en maximisant la capacité de l’œstrogène à bloquer la conception.

Préservatif ou pilule contraceptive

Pour quel but ?

La pilule combinée vise un triple but :

  • Une diminution des sécrétions hypophysaire. Vulgairement dit, cela signifie l’absence d’ovulation.
  • Une altération de la glaire
  • Une atrophie de la muqueuse utérine qui empêche l’ovule de se poser.

La prise quotidienne d’une pilule combinée

Chaque pilule à son traitement spécifique. Bien qu’elles aient généralement un cycle de 21 jours, il en existe certaines qui se prennent sur 24 jours. C’est le cas par exemple pour les pilules à faible concentration. En effet, ce sont les doses de principes actifs qui sont considérées comme responsables des effets secondaires. C’est pourquoi, elles ont progressivement diminué de 50 µg à 30 puis 20 µg (et même parfois 15 µg) par comprimé.

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Ensuite, il existe des pilules monophasiques, où les doses sont les mêmes pour tous les comprimés. D’autres sont biphasiques et triphasiques, où le dosage varie selon deux ou trois concentrations.

La pilule combinée, efficacité versus effets indésirables

Selon l’indice de Pearl, la pilule œstro-progestative est une méthode très efficace ! Le risque de grossesse est inférieur à 0,5 % si on prend en considération cent femmes traitées durant un an.

Mais, avant la première prescription, il est nécessaire de passer un bilan. Cela a pour but de dépister les effets indésirables. Parmi ceux-ci, on peut penser aux thromboses, aux accidents vasculaires cérébraux ou encore à l’augmentation de la tension artérielle.

De même, il sera toujours déconseillé d’associer pilule et tabac… Car le tabagisme augmente les risques d’accidents !

Par contre, la pilule combinée a également des effets positifs… Le but premier mis à part, elle diminue aussi les douleurs aux seins avant les règles et le risque de cancer de l’ovaire. Sans compter que les cycles sont d’une régularité à toute épreuve.

Qu’est-ce que la pilule combinée Minidril ?

Minidril, c’est une pilule contraceptive empêchant la grossesse. Elle contient deux hormones : l’éthinylestradiol et le lévonorgestrel. C’est la raison pour laquelle elle est considérée comme un contraceptif oral combiné.

Couple souriant

Comment bien l’utiliser ?

Elle est indiquée chez les femmes qui souhaitent éviter une grossesse. Elle se présente sous la forme de comprimés et se prend une fois par jour de manière orale. Une plaquette de Minidril contient 21 comprimés à prendre chaque jour à la même heure de la journée. Une fois la plaquette finie, un intervalle de 7 jours est nécessaire avant d’entamer la nouvelle plaquette.

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Le traitement doit débuter le 1er jour des règles.

Comme toutes les pilules, la pilule Minidril est régie par l’obligation de prendre un comprimé par jour. En cas d’oubli supérieur à 12 heures ou en cas de maladie (prise d’antibiotiques ou vomissements), l’efficacité de la pilule n’est plus garantie ! Ainsi, un autre moyen de contraception de substitution s’impose jusqu’au démarrage d’une nouvelle plaquette.
Il existe cependant des contre-indications :

  • En cas d’hypersensibilité à un des principes actifs ou à un autre composant
  • En cas d’antécédents d’AVC, d’accident thromboembolique veineux ou artériel ou de risque de thrombose
  • Si vous avez été sujette à certains cancers (sein, endomètre)
  • Si vous avez été sujette à certains problèmes de santé (pancréatite, saignements vaginaux, migraines, problèmes de foie)

Les effets indésirables de Minidril

Comme toute pilule, la Minidril peut entraîner des effets indésirables dans certains cas. Même s’ils sont relativement rares, il est possible de souffrir d’une altération de la libido, de vaginite (inflammation de la vulve), de troubles digestifs (nausées, douleurs abdominales), d’aménorrhées, de dysménorrhées ou encore de douleurs aux seins.