La verrue génitale, encore appelée « condylome » est une infection sexuellement transmissible. Elle est l’une des IST les plus répandues au monde et aussi l’une des plus ignorées. D’où la nécessité de lever le voile dessus et de donner les informations adéquates à propos. Zoom sur quelques différents types de condylomes et sur la façon de les traiter.

Les condylomes acuminés

Il s’agit du type de verrues génitales qui a donné le surnom de « crêtes de coq ». Elles ont l’apparence de chou-fleur et apparaissent sur le sexe (masculin ou féminin) ou sur la zone entourant l’anus.

Les condylomes plans

Il s’agit du type de verrue génitale qui trompe le plus, car leur apparence bénigne n’alerte pas le plus souvent. En plus, il peut arriver qu’elles soient parfois invisibles à l’œil nu. Chez le sujet de sexe féminin, elles sont redoutables, car elles se réfugient dans le col de l’utérus où elles se transforment souvent en cancer. Pour pouvoir les dépister chez l’homme et les rendre visibles, de l’acide acétique est utilisé sur les zones infestées. Il faut préciser que le contact à l’acide acétique n’est pas douloureux. Par contre, dans le cas de la femme, un frottis vaginal est nécessaire afin d’avoir les prélèvements nécessaires à analyser.

Stock de pilules

Les zones affectées par l’infection

Lorsqu’un homme souffre de verrue génitale. C’est principalement son pénis qui est touché en de plusieurs endroits. Plus précisément : la zone du gland, du prépuce, du frein, du scrotum et celle de l’orifice urinaire. La zone anale peut aussi être concernée.

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En ce qui concerne la femme, les zones infectées sont les lèvres vaginales, les zones vaginales, la zone entre le vagin et l’anus, et aussi la zone anale. Même si cette infection semble être banale, elle nécessité en réalité une attention particulière.

Comment traiter les verrues génitales ?

On distingue plusieurs façons de traiter les verrues génitales. Des processus qui sont employés selon le type de condylomes et selon la gravité de l’infection. La méthode la plus connue est l’application locale d’une pommade. Cette méthode peut prendre jusqu’à vingt et un jours avant la disparition de toutes les verrues. C’est aussi une méthode plus ou moins douloureuse, car les produits appliqués « brûlent » les condylomes au fur et à mesure. Le patient doit être respectueux des doses afin de ne pas provoquer d’autres soucis de santé. Et pendant toute la période du traitement, le patient doit s’abstenir de tout rapport sexuel impliquant la ou les zones infectées.

La seconde façon de traiter les verrues génitales est le procédé chirurgical. Ce procédé est utilisé en cas de force majeure lorsque l’application locale n’a pas donné de grands résultats. Cette méthode est assez drastique puisque le but ici est d’enlever ou de détruire les condylomes. Plusieurs types de procédés chirurgicaux sont utilisés. On peut citer : le procédé de la conisation chez les femmes (ici c’est une partie du col de l’utérus qui est enlevée), l’électrocoagulation réalisée au bistouri électrique ou encore l’utilisation de laser C02 pour carboniser les condylomes.