Egalement appelé dépression saisonnière, le Trouble Affectif saisonnier (TAS) est une variante plus sévère du blues de l’hiver. De manière générale, il se manifeste durant les saisons froides et disparaît durant les saisons chaudes. S’il n’est pas considéré comme un tiers des personnes concernées comme une maladie, il peut conduire dans sa forme la plus grave à des pensées suicidaires. Découvrez dans cet article les solutions recommandées pour y remédier.
Le Trouble Affectif Saisonnier (TAS) : qu’est-ce que c’est ?
Pour soigner convenablement le TAS, il convient avant toute chose de bien comprendre de quoi il s’agit réellement. C’est un type de dépression qui, comme son nom l’indique, suit le rythme des saisons et réapparaît chaque année. Il peut débuter dès les premiers jours d’automne mais connaît généralement un pic entre décembre et janvier. Pouvant être génétique, ce trouble est en grande partie attribuée à la variation du nombre d’heures d’ensoleillement d’une saison à l’heure. Cependant, d’autres facteurs peuvent aussi entrer en ligne de compte. La dépression saisonnière est souvent confondue avec les conséquences des fêtes. Et pour cause, ses principaux symptômes sont : la perte d’énergie, la fatigue, le besoin de dormir plus que d’habitude et la prise de poids.
Entourez-vous des bonnes personnes
L’isolement est un des facteurs qui favorisent le TAS. Ainsi, il est fortement conseillé aux personnes souffrant de ce trouble d’éviter d’être seul autant que possible. Dans cette optique, passez le maximum de temps avec votre famille, vos proches ainsi que les personnes qui comptent pour vous.
N’hésitez surtout pas à leur faire part de votre état d’esprit et à extérioriser tous vos sentiments. Si ce n’est pas possible, profitez de chaque occasion pour rencontrer de nouvelles personnes : inscrivez-vous à des cours ou à des ateliers, faites du bénévolat… Si vous sentez que les symptômes du TAS vous pèsent trop, consultez sans attendre un professionnel. Sachez qu’il est désormais facile de trouver un bon psychologue en ligne. La psychothérapie peut vous être d’une aide précieuse pour identifier les causes de votre dépression et de prendre les mesures nécessaires pour y faire face dans les meilleures conditions.
Pratiquez une activité physique
Si vous savez que vous êtes sujet à la dépression saisonnière, pensez à pratiquer une activité physique régulière dès les premiers jours d’automne. Cela atténue considérablement les symptômes du TAS sur le corps mais aussi sur l’esprit. Les bienfaits du sport sur ce type de trouble s’expliquent surtout par le fait que l’activité physique stimule la production de dopamine et de sérotonine, deux des hormones responsables du bien-être et du bonheur. Dans l’idéal, le mieux est de pratiquer une activité physique tôt le matin. Ski, patin sur glace, randonnée… beaucoup de sports peuvent être pratiqués durant la saison froide. Le choix dépend de vos envies. Toutefois, si vous êtes lymphatique ou si vous avez des problèmes de pression sanguine, demandez l’aval de votre médecin traitant avant de faire du sport.
Dormez suffisamment
Les troubles du sommeil sont un des symptômes les plus récurrents de la dépression saisonnière. En effet, plus de 80 % des personnes souffrant de ce trouble dorment assez mal. Or, une mauvaise qualité du sommeil peut impacter négativement votre état d’esprit mais également votre fonctionnement général durant la journée. Pour lutter contre ce symptôme des plus désagréables, les experts conseillent de ne pas manger, de ne pas boire d’alcool et de ne pas regarder d’écran dans l’heure qui précède le coucher. Pour retrouver une bonne qualité de sommeil, ils proscrivent également la consommation de stimulants tels que le café l’après-midi et le soir. Si vous vous réveillez en pleine nuit et que vous avez du mal à vous rendormir, sortez de la chambre à coucher et écoutez de la musique ou lisez un livre jusqu’à ce que vous retrouviez le sommeil.
Faites une activité créative
Selon certaines études, les esprits créatifs seraient plus susceptibles d’être atteints par le TAS. Il a été effectivement démontré que les personnes souffrant de ce type de trouble sont pour la plupart sont pleines d’imagination, émotionnellement sensibles et entretiennent généralement des pensées non conventionnelles. Pour que votre créativité n’augmente pas les risques de vous faire tomber dans la dépression saisonnière, laissez-la s’exprimer dans une activité ludique ou artistique. Collage, coloriage, peinture… il existe aujourd’hui de nombreuses activités créatives que vous pouvez faire facilement et sans vous ruiner. Pour prévenir ou lutter efficacement contre le TAS, optez pour une activité qui vous passionne et qui concorde avec vos centres d’intérêt.
Exposez-vous au maximum à la lumière
La réduction d’heures d’ensoleillement est reconnue comme étant le facteur principal à l’origine du TAS. Par conséquent, pour remédier à ce trouble, augmentez au maximum votre exposition à la lumière en automne et en hiver. Pour ce faire, levez-vous plus tôt le matin et ouvrez les rideaux pour laisser entrer la lumière dans votre domicile. Si nécessaire, revoyez également votre décoration intérieure pour privilégier la lumière naturelle. Si ces démarches ne sont pas suffisantes, essayez la luminothérapie, c’est-à-dire la thérapie par la lumière. Ce type de thérapie consiste à s’exposer quotidiennement, le matin idéalement, à une source de lumière intense pendant au moins 30 minutes. Pour être efficace, la lumière émise doit être de l’ordre de 10 000 lux. Pour comparaison, les ampoules utilisées dans nos logements ne dépassent pas quelques centaines de lux. Aujourd’hui, il est possible de trouver des appareils de luminothérapie sur le commerce, et ce, à moindre frais.
Faites le plein de vitamine D
Certaines vitamines sont reconnues pour être redoutables dans la lutte contre la dépression saisonnière. C’est le cas notamment de la vitamine D. Si l’exposition au soleil permet de s’en procurer, l’alimentation peut aussi en apporter. Parmi les aliments les plus riches en cette vitamine, on distingue :
- le poisson ( le hareng, la sardine, le thon, les maquereaux…)
- le chocolat noir
- le lait.
Si votre régime alimentaire ne vous permet pas de combler correctement vos besoins en vitamine D, vous pouvez prendre des compléments alimentaires. Demandez toutefois conseil à votre médecin avant de faire une cure.
Alice est une passionnée et curieuse du bien-être. Elle a expérimenté de nombreuses pratiques : la méditation, la nutrition saine et les thérapies alternatives. Elle vous partage ici ses expériences.