La bronchiolite est une maladie virale qui touche principalement les nourrissons avant l’âge de 2 ans. Elle survient de manière épidémique en automne et en hiver surtout.
Le virus respiratoire syncitial (VRS), responsable de 70 % des bronchiolites, est surtout en cause avant l’âge de 2 ans. Viennent ensuite d’autres virus : myxovirus para-influenza III et influenzae, adénovirus, rhinovirus, entérovirus. Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, les mains et le matériel souillé par une personne enrhumée.
Après 2 à 3 jours de toux, de rhinorrhée et de fièvre modérée, apparaît une détresse respiratoire avec polypnée, signes de lutte respiratoires et râles sibilants.
La gravité d’une bronchiolite est beaucoup plus liée à la détresse respiratoire qu’au risque infectieux. Elle peut en revanche se compliquer d’une otite moyenne aiguë ou d’une pneumonie.
Le traitement est purement symptomatique
- Désobstruction nasale à l’aide de sérum physiologique,
- La kinésithérapie respiratoire peut être proposée (sa pratique est discutée, il n’y a pas de consensus),
- Maintenir une hydratation et une nutrition correctes : fractionner les tétées, augmenter la fraction hydrique journalière (boissons supplémentaires pour compenser les pertes dues à la fièvre et à la polypnée).
Il est important d’assurer une bonne hydratation des nourrissons pour faciliter la fluidité des sécrétions.
- Couchage de l’enfant sur le dos, en position proclive à 30° (incliner le lit).
- Traitement de la fièvre
- Les antibiotiques ne sont pas indiqués dans un premier temps (la bronchiolite est d’origine virale). L’antibiothérapie peut être envisagée secondairement en cas de complication (surinfection).
- Les bronchodilatateurs (salbutamol, bricanyl) et les corticoïdes sont à envisager au cas par cas,
- Les sirops antitussifs et mucolytiques ne sont pas prescrits (peuvent être nocifs).
L’évolution d’une bronchiolite peut être très différente d’un épisode à l’autre et d’un enfant à l’autre.
Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite évolue de manière favorable.
Dans de rares cas, la bronchiolite impose l’hospitalisation.
En l’absence d’amélioration dans les 48 à 72 heures suivant le début du traitement, revoir le médecin.
L’état respiratoire du nourrisson doit être surveillé : Toute aggravation nécessite une nouvelle consultation, voire une hospitalisation. |
Consulter en urgence en cas d’apparition de signes de gravité de la bronchiolite :
- Altération de l’état général,
- Pâleur ou cyanose,
- Difficultés à la prise du biberon,
- Difficultés respiratoires : polypnée, balancement thoraco-abdominal, tirage, cyanose,
- Déshydratation…
Conseils aux parents :
Insister sur l’importance de la désobstruction nasale, de l’hydratation et de la position de couchage de l’enfant.
Précautions pour limiter la transmission
Elle repose principalement sur les mesures d’hygiène :
- Lavage des mains à l’eau et au savon pendant 30 secondes de toute personne qui approche le nourrisson.
- Nettoyer régulièrement les objets avec lesquels le nourrisson est en contact (jouets, tétines…).
- En cas de rhume ou en période d’épidémie, ne pas embrasser un nourrisson sur le visage, ni sur les mains.
- En cas de rhume ou de toux, porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie).
- Aérer la chambre d’un nourrisson tous les jours au moins 10 min.
- Ne pas échanger dans l’entourage les biberons, les sucettes, les couverts et verres non nettoyés.
- Eviter le contact avec des personnes enrhumées ou grippées.
- Ne pas exposer le nourrisson à de la fumée de tabac,
- Ne pas sortir pas les nourrissons dans des lieux trop fréquentés et trop confinés
Tiana est une passionnée de yoga et de méditation depuis de nombreuses années. Elle a commencé à pratiquer le yoga pendant ses études universitaires, ce qui l’a aidée à gérer son stress et à se connecter à son corps.