Ces dernières années, le secteur du handicap visuel a connu une véritable avancée grâce aux nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle. Toutefois, les appareils de nouvelle génération sur le marché ne sont pas toujours à la portée des personnes malvoyantes, le développement des technologies demandant des efforts considérables de la part des fabricants. Il devient dès lors impératif de recourir à des aides financières. Malheureusement, ces dispositifs d’aides ne sont pas forcément accessibles à tout le monde, et en bénéficier constitue un véritable parcours du combattant. Voici un tour d’horizon sur les principales aides financières que l’État et les organismes spécialisés accordent aux malvoyants.

Quelles aides sont accessibles aux malvoyants ?

Une personne ayant un handicap visuel peut avoir droit à plusieurs types d’aides. Il peut notamment s’agir :

  • d’une aide financière à l’acquisition de matériel ou de logiciel d’aide à la vision ;
  • d’aide à la formation informatique ;
  • d’aide humaine pour les actes essentiels ou pour la surveillance à domicile ;
  • d’aide aux déplacements ;
  • d’aide à l’apprentissage de son environnement de vie ;
  • d’un meilleur accès aux loisirs ;
  • d’un meilleur accès à l’organisation de la vie quotidienne ;
  • d’accès au logement ;
  • d’accès aux alternatives à domicile ;
  • ou encore d’aide pour la réalisation des procédures juridiques.

Il faut savoir que la prise en charge des organismes est très variée en fonction de la nature des aides. C’est le cas pour l’aide à la formation du malvoyant dont la démarche peut être plus ou moins difficile suivant les départements. Il en va de même pour l’aide aux déplacements que des associations spécialisées offrent aux malvoyants, comblant ainsi les besoins essentiels des victimes de handicap visuel.

Aide pour les mal-voyants

Aides financières pour malvoyants : comment est répartie la prise en charge ?

L’attribution des aides financières pour malvoyants ne se fait pas de façon systématique mais dépend plutôt de l’âge et du statut socioprofessionnel de la personne concernée :

  • Les personnes mineures peuvent avoir droit à l’AEEH (Allocation d’éducation de l’enfant handicapé).
  • Les bénéficiaires âgés de 16 à 20 ans s’adressent à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) pour bénéficier d’une aide financière dans le cadre de leur handicap. Le cas des étudiants et lycéens dans le secteur public est géré par les services sociaux de santé scolaire et action sociale des universités.
  • Pour les moins de 60 ans, c’est encore la MDPH qui prend en charge l’octroi des aides financières. À noter que les salariés et certains retraités peuvent demander des aides dans le cadre de l’aménagement de leur poste de travail ou du maintien dans l’emploi. Pour cela, ils s’adresseront aux services sociaux de leur entreprise. Les dispositifs d’aide sont généralement attribués par l’Agefiph pour le secteur privé, et par le Fiphfp pour le secteur public.
  • Enfin, les seniors souffrant de handicap visuel ne peuvent bénéficier d’aides auprès de la MDPH, à l’exception des personnes dont le handicap a été reconnu avant l’âge de 60 ans.