L’arrêt des soins médicaux est une notion qui a plusieurs fois été au cœur des débats sur la fin de vie. Le principe en est simple : lorsque les médecins ne peuvent plus guérir le patient en fin de vie, ils pourront être amenés à arrêter les soins médicaux qui maintenaient artificiellement en vie. Si dans la majorité des cas, la décision d’arrêter les traitements se prend simplement, certains cas peuvent être beaucoup plus complexes, notamment lorsque le patient n’est plus en état d’exprimer sa volonté. Mais à quel moment doit-on prendre la décision d’arrêter les soins médicaux ? Réponse dans cet article.
Précisions sur les soins médicaux en fin de vie
On entend par « fin de vie » le moment où une personne se situe en phase terminale d’une affection grave et incurable. On parle donc là des situations de maladie grave, évolutive, en phase avancée ou terminale, et donc potentiellement mortelle. En France, 3 personnes sur 4 se trouvant en fin de vie ont désiré finir leur vie chez eux, tandis que 11% des seniors ont déjà rédigé leurs directives anticipées. En effet, la loi impose que la volonté du patient soit respectée, notamment s’il refuse le traitement ou qu’il veut arrêter les soins. La directive anticipée constitue donc un dispositif pratique permettant de connaître à l’avance la volonté du patient s’il n’est pas en état de s’exprimer.
La décision de stopper les soins en fin de vie
Avant tout, il faut savoir que le professionnel de santé, en charge du traitement en fin de vie, n’est pas habilité à décider de l’arrêter des soins. En effet, les cas des patients qui ne se sont pas exprimés clairement doivent être examinés avec le personnel médical duquel relève le médecin. Cette décision est donc prise au cas par cas, selon l’état du patient, la maladie et l’évolution des soins. Une fois que le patient a décidé d’arrêter son maintien en vie, le professionnel de santé doit en informer la famille et la convaincre d’accepter cette décision. Cette dernière pourra ensuite réaliser les préparatifs des obsèques en consultant notamment les services comme remerciementdeces.fr un site de faire-part de décès.
Mais que se passera-t-il si le mourant n’est plus en état d’exprimer sa volonté ? Dans ce cas précis, le médecin devrait faire appel au service médical concerné ainsi qu’aux autorités étatiques. En effet, il peut être déroutant de se voir demander de prendre des décisions en matière de santé pour un mourant qui n’est plus capable de prendre ses propres décisions. C’est encore plus difficile s’il n’y a pas de directives anticipées (écrites ou verbales). Alors, comment décider du moment pour arrêter les soins ? Avant de prendre une telle décision, le service médical et les autorités étatiques (notamment le Conseil constitutionnel, pour les cas complexes) devront réfléchir aux questions suivantes :
- Le mourant a-t-il déjà parlé de ce qu’il voudrait avoir à la fin de sa vie ?
- A-t-il exprimé une opinion sur la façon dont une autre personne était traitée à la fin de sa vie ?
- Quelles étaient ses valeurs dans la vie ?
- À quoi s’attendre dans les prochaines heures, les prochains jours ou les prochaines semaines si l’on poursuit le maintien artificiel en vie ?
Alice est une passionnée et curieuse du bien-être. Elle a expérimenté de nombreuses pratiques : la méditation, la nutrition saine et les thérapies alternatives. Elle vous partage ici ses expériences.