Le remède homéopathique Cocculus est obtenu à partir du fruit sec de Amirta cocculus, un arbuste de la famille des Memispermaceae. Ce remède est particulièrement indiqué pour les étourdissements, le vertige, les nausées, le mal des transports, le mal de l’air et le mal de mer.

Qu’est ce que Cocculus ?

Cocculus Indicus est le fruit de Amirta cocculus, une plante de la famille des Ménispermacées. C’est un jeune arbre grimpant qui pousse en Asie sur des sols rocheux. Cette plante produit des fruits qui, à maturité, ont l’apparence d’une drupe rouge. Le fruit a deux écorces insipides, l’une boisée, opaque et dure, l’autre encore plus dure et blanchâtre.

cocculus

Cocculus Indicus contient des alcaloïdes et un principe actif, la picrotoxine, qui modifie l’action des neurones vestibulaires secondaires à des doses toxiques, provoquant des troubles vestibulaires et moteurs. Néanmoins, la plante est utilisée non seulement en homéopathie mais aussi en phytothérapie pour sa richesse en berbérine et palmatine. En homéopathie, Cocculus exerce une action élective sur le système nerveux central. Le remède est préparé en broyant les fruits secs et en les macérant dans 20 parties d’alcool à 90 °.

Sous quelle forme Cocculus se présente-t-il ?

Ce remède homéopathique se présente sous une diversité de formes (sirops, pommades, granules,  globules, gouttes) à des dilutions allant de D1 à D200 et de 1 CH à 1000 CH. On retrouve également Cocculus dans des complexes homéopathiques associant plusieurs autres remèdes homéopathiques.

Cocculus : quelle posologie ?

L’auto-traitement peut se faire avec Cocculus D6 ou Cocculus D12. Pour voir le succès rapidement, il faudra répéter l’administration de trois globules plusieurs fois par jour. On peut prendre Cocculus D6 toutes les demi-heures dans les cas aigus, mais pas plus de dix fois en 24 heures.

  Asterias Rubens

Si les symptômes sont plus prononcés, si le patient souffre particulièrement ou si les symptômes existent depuis longtemps, il est préférable d’utiliser Cocculus D12. Cependant, il ne faut pas répéter cette puissance plus de six fois par jour.

Pour le traitement du mal des transports ou à titre préventif, il est préférable d’utiliser Cocculus D4 avec une limite de douze prises par jour. Pour les affections chroniques, on utilise des puissances plus élevées, telles que Cocculus 30CH ou Cocculus 200CH.

Quelles indications ?

L’action de ce remède est aiguë et, pour cette raison, il est principalement utilisé dans les cas suivants:

  • syndromes vertigineux d’étiologie variée
  • maux de tête dans la région occipitale
  • dysménorrhée avec spasmes douloureux
  • sensation de vide et de vertige à chaque mouvement de la tête
  • mal des transports, mal de l’air, mal de mer
  • hyperexcitabilité psychomotrice
  • neurasthénie
  • sensation de vide dans la tête associée à des vertiges lors des mouvements.

Par conséquent, le remède homéopathique Cocculus est une aide valable contre l’inconfort et la prostration causés par le mal des transports, en particulier chez les personnes sensibles et inquiètes.

Le type constitutionnel Cocculus est un sujet au tempérament docile, paresseux, indolent et aux yeux clairs. C’est une fille blonde aux yeux clairs, hypocondriaque, timide, qui s’occupe d’un parent gravement malade et qui perd le sommeil.

Le type Cocculus est un sujet lymphatique-nerveux, faible, frileux, vagotonique, avec une irritabilité et une hypersensibilité de tous les sens aux bruits et aux émotions.

Quelles contre-indications ?

Selon les spécialistes, il n’y a pas de contre-indications connues à l’utilisation de ce remède. Il n’y a pas non plus de limite d’âge pour l’utilisation de Cocculus. Enfants, adultes et personnes âgées peuvent utiliser ce remède homéopathique. Il est important de toujours suivre les recommandations posologiques.

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Les effets secondaires de Cocculus ?

Les remèdes homéopathiques sont appelés «médicaments énergétiques». Leur effet est basé sur le principe de similitude. Cela signifie que, contrairement aux médicaments allopathiques (médecine conventionnelle), les moyens ici ne sont pas utilisés pour s’opposer au système immunitaire, mais pour le soutenir. De ce fait, ils n’ont presque pas d’effets secondaires lorsqu’ils sont correctement utilisés.